Le Charleston & le Solo Jazz vernaculaire

Le Charleston voit progressivement le jour aux États-Unis pendant les années 1920, et eut, en raison de son style dynamique et spectaculaire, un succès considérable. C’est la ville de Charleston en Caroline du Sud qui lui donna son nom. Ainsi né dans le sud des Etats-Unis, il fait son chemin jusqu’à New York, dans les nombreux cabarets de Harlem.

Il se danse tout d’abord sur les rythmes endiablés du Hot Jazz (1920s), puis évolue pendant l’ère du swing et des big bands (1930s), dans un style différent mais toujours aussi séduisant. Précurseur du Lindy Hop, il se danse en solo aussi bien qu’en couple.

Le Charleston en France :
Il fut introduit en France en 1925, par la « Revue Nègre » qui se produisait au théâtre des Champs-Élysées et par la danseuse américaine Joséphine Baker, qui le dansait dans les principaux établissements de l’époque. Joséphine fuyait le racisme américain, et a trouvé en France un nouveau refuge.

Le Charleston aujourd’hui :
Bien sur, la danse a également évolué avec son temps. Même si les danseurs actuels cherchent à préserver l’authenticité et l’histoire du Charleston, sa pratique a maintenant pris un twist très moderne ! Ca n’en enrichit que plus sa pratique, et rend son exploration toujours plus passionnante 🙂

Le Solo Jazz des années 30 (aussi appelé jazz authentique, jazz traditionnel ou jazz vernaculaire) est la danse afro-américaine solo des années swing (1930-1940), descendant de certaines danses africaines et du charleston, contemporain du Lindy Hop et du tap dance, et précurseur des danses de rues modernes telles que le funk et le hip-hop.

Le Charleston en trois vidéos

Une vidéo de Charleston d’époque : Al Minns & Leon James

Une vidéo de Charleston d’aujourd’hui : la team Naughty Swing de Taiwan !

La team des USA « Black Brown and Beige » en compétition à l’ILHC